En Algérie, alors que le mois de mars commence et que le Ramadan approche, une grave pénurie de produits alimentaires et de consommation sévit sur les marchés et dans les magasins locaux, annonçant une crise imminente. Les citoyens sont confrontés à une absence alarmante de produits de première nécessité tels que la nourriture, l’eau, la farine, le lait et ses dérivés, ainsi que d’autres biens vitaux indispensables à leur survie quotidienne.
Cette crise est aggravée par la flambée des prix des denrées alimentaires, qui rendent la nourriture inaccessible à de nombreux citoyens. Dans la wilaya de Mostaganem, des actes de désespoir ont été signalés, où des citoyens affamés ont attaqué un camion transportant de la farine, volant sa cargaison en raison du coût prohibitif de cette matière première.
La spéculation illégale sur les prix de la farine et de la semoule s’intensifie alors que de grandes entreprises monopolisent ces produits. La population se retrouve démunie et privée d’accès aux produits de première nécessité, ce qui entraîne des heures d’attente pour obtenir des rations de lait et d’huile. Ces files d’attente sont souvent le théâtre de violences et de conflits, parfois mortels.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens expriment leur colère envers le régime militaire, accusant les dirigeants de regarder impuissants alors que la population souffre de manière inacceptable. Les critiques se multiplient contre le président Tebboune et les généraux au pouvoir, les accusant de gaspiller les ressources du pays tout en distribuant des cadeaux à des groupes extérieurs avec une générosité inacceptable.
Les citoyens affirment que la situation est devenue intenable, avec l’incapacité croissante d’obtenir des produits de base tels que les légumes, les fruits, la viande, les lentilles et le poisson. Ils attribuent cette crise à la mauvaise gestion des ressources du pays par les généraux au pouvoir, qui ont privilégié leurs intérêts personnels au détriment du bien-être de la population.