Le journal français Libération a déclaré que la politique africaine de la France est confrontée à une vague croissante de rejet de la part des citoyens d’Afrique francophone, et au moment où Paris tente d’adapter sa présence militaire face aux protestations croissantes, un groupe de Des organisations et des personnalités réclament un « programme de retrait militaire complet », selon Libération, dans son principal discours sur la politique africaine, le président Macron a cherché à promouvoir « un nouveau modèle de partenariat militaire » qui pourrait transformer « notre présence sécuritaire en partenariat », affirmant : « Demain, notre présence se fera au sein des bases, » Les Africains peuvent également engager d’autres partenaires s’ils le souhaitent et selon leurs conditions «
Selon le journal, cette idée semble nouvelle, mais elle s’inscrit en réalité dans le lent développement du réseau militaire français en Afrique depuis les indépendances, la réduction progressive des effectifs étant compensée par le développement des moyens d’intervention et des déploiements rapides. déploiement à partir de quelques points focaux, permettant des dizaines d’opérations extérieures, si la France a refusé de continuer à jouer le rôle de « gendarme de l’Afrique », elle n’a pas hésité à exploiter et à abuser du droit international : elle a installé un régime fragile en Côte d’Ivoire, conduit le chaos en Libye, dont l’effondrement a contribué à la déstabilisation du Sahel et a cherché à imposer ses solutions. En Centrafrique, les interventions françaises ont été systématiquement présentées comme vertueuses et réussies sur le plan militaire, même si elles ont toujours conduit à une exacerbation des crises, selon le journal.
Aujourd’hui, renoncer à quelques petits développements s’inscrit dans une stratégie maintes fois éprouvée dans la longue histoire de la France et de l’Afrique, et qui permet de préserver ce qui est considéré comme essentiel à la « grandeur » de la France et de préserver ses intérêts, c’est, comme le dit le journal, ce qu’a fait Macron il y a 4 ans en réformant l’interface du franc ouest-africain, où le but de la prétendue suppression de quelques « sujets passionnants » était d’immuniser tout ce système monétaire qui symbolise l’intervention française. en Afrique des critiques.