Economie

Projet de 62,89 millions de dollars pour stimuler les exportations agricoles des petits exploitants au Rwanda

Le Conseil de développement des exportations agricoles nationales (NAEB) et ses partenaires ont lancé le Projet de promotion de la compétitivité des exportations agroalimentaires des petits exploitants (PSAC) le 1er mars. Ce projet, d’un montant de 62,89 millions de dollars, vise à renforcer les exportations agricoles des petits exploitants, il cible les chaînes de valeur du café, du thé et de l’horticulture au Rwanda, avec pour objectif d’améliorer la compétitivité de leurs produits sur les marchés cibles.
Soutenu par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et divers partenaires, dont Cordaid, le gouvernement espagnol et Heifer International, ce projet vise à bénéficier à 56 695 ménages, soit environ 255 128 personnes, « Le projet favorise des changements de genre. Au moins 40 % des bénéficiaires seront des femmes et 20 % des ménages seront dirigés par des femmes. Au moins 30 % seront des jeunes, avec un accès renforcé à l’emploi salarié et des opportunités de développement du leadership des jeunes dans les chaînes de valeur ciblées », a déclaré Eric Kabayiza, coordinateur de l’unité de mise en œuvre du projet au NAEB, le PSAC couvrira 14 districts à travers le Rwanda, notamment Rutsiro, Nyamasheke, Nyabihu, Rusizi et Karongi dans la province de l’Ouest ; Nyaruguru, Nyamagabe, Huye, Nyanza et Ruhango dans la province du Sud ; Rwamagana et Bugesera dans la province de l’Est ; et Musanze et Rulindo dans la province du Nord.
Ce projet, qui se poursuivra jusqu’en 2028, vise à renforcer les moyens de subsistance des communautés rurales du Rwanda en favorisant des chaînes de valeur agro-export inclusives et durables. Il met l’accent sur le renforcement des capacités des agriculteurs pour s’engager dans des pratiques agricoles résilientes au climat tout en facilitant l’accès au marché. Sur l’ensemble du budget du projet, 37,72 millions de dollars seront alloués à l’amélioration de la production et de la productivité climato-intelligentes des chaînes de valeur spécifiques axées sur l’exportation, selon Kabayiza.

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