Société

Les ministres de la Santé de 11 pays africains signent une déclaration d’engagement pour lutter contre le paludisme

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), en partenariat avec le gouvernement camerounais, a organisé une conférence à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Lors de cet événement, les ministres de la santé de 11 pays africains ayant le fardeau le plus lourd en matière de paludisme ont signé une déclaration. Ces pays sont le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Soudan et la Tanzanie. Le paludisme représente 70 % du fardeau mondial de la maladie.

Dans cette déclaration, ces pays se sont engagés à renforcer leur rôle de leadership, à augmenter le financement local pour les programmes de lutte contre le paludisme, à investir davantage dans les technologies de données, à appliquer les dernières directives techniques pour la lutte contre le paludisme et à intensifier leurs efforts tant au niveau national qu’international. Ils ont également promis d’accroître les investissements dans le secteur de la santé pour améliorer les infrastructures, le personnel et la mise en œuvre des programmes, ainsi que pour renforcer la collaboration multisectorielle et établir des partenariats en matière de financement, de recherche et d’innovation. C’est ce qu’a annoncé l’OMS dans un communiqué, ces pays ont pris des engagements pour mobiliser davantage de financements locaux dans leur lutte contre le paludisme. Voici quelques-unes des mesures qu’ils envisagent de mettre en place :

Renforcement des systèmes de santé : Ils prévoient d’améliorer leurs infrastructures de santé, d’augmenter le nombre de professionnels de la santé et d’optimiser la gestion des ressources existantes. Cela permettra d’attirer davantage d’investissements locaux, promotion de la recherche et de l’innovation : En investissant dans la recherche et le développement, ils espèrent trouver des solutions plus efficaces pour lutter contre le paludisme. Cela pourrait attirer des financements locaux et internationaux, partenariats public-privé : Ils cherchent à collaborer avec des entreprises privées, des organisations non gouvernementales et d’autres acteurs du secteur privé. Ces partenariats peuvent générer des financements supplémentaires, sensibilisation et mobilisation de la société civile : En impliquant activement la société civile, ils espèrent susciter un soutien financier et une prise de conscience accrue de la lutte contre le paludisme.

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