Société

Les femmes soudanaises sont à l’avant-garde de la réponse à l’aide aux personnes touchées par celle-ci

Lorsque la guerre a éclaté au Soudan en avril de l’année dernière, des millions de personnes se sont retrouvées au milieu d’une crise humanitaire multidimensionnelle, en particulier avec des organisations humanitaires absentes ou incapables de travailler en raison des combats en cours, mais les jeunes hommes et femmes du Soudan ont retroussé leurs manches et ont décidé de combler le vide laissé par la sortie des organisations humanitaires, à la lumière de l’effondrement des institutions étatiques et de la détérioration ou de l’interruption des services de base dans de grandes parties du pays, qui ont causé de grandes souffrances aux civils vulnérables, dont des millions ont besoin de l’aide humanitaire nécessaire.

« Salles d’urgence » est l’une de ces initiatives qui sert de « gouvernement local d’ambulance » créé par de jeunes volontaires dans le but de fournir des services de base aux citoyens menacés de mort, de faim, de maladie, de difficulté à obtenir de l’eau potable, de l’électricité et un service de communication. Le rôle de ces salles ne se limitait pas à l’aide humanitaire, elles aidaient à évacuer les personnes des lignes de tir, Haneen Ahmed est une jeune militante soudanaise titulaire d’une maîtrise en genre, spécialisée dans la paix et les conflits. Après le déclenchement de la guerre, Haneen a décidé de faire une différence dans sa communauté, où, avec l’un de ses collègues, elle a fondé une salle d’urgence dans le vieux quartier d’Omdurman, à l’occasion de la journée internationale de la femme, nous republions une interview que nous avons réalisée avec Haneen lors de sa visite au siège des Nations Unies à New York, accompagnée de collègues des salles d’urgence pour informer les responsables des Nations Unies de l’important travail effectué par les salles d’urgence sur le terrain.

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Haneen Ahmed affirme que la question du Soudan ne reçoit pas suffisamment d’attention malgré la détérioration catastrophique de la situation sur le terrain. Elle ajoute que les urgences pour les jeunes ont contribué à combler une partie du vide causé par la sortie des organisations internationales travaillant au Soudan, et l’incapacité des institutions étatiques à fournir des services aux citoyens.

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