Le ministre des Relations extérieures de l’Angola, Titi Antonio, a annoncé, à l’issue d’un sommet à Luanda, que le Président rwandais a ouvert la voie à une rencontre avec son homologue congolais, pour discuter et régler la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’une rencontre bilatérale entre le Président angolais, le médiateur de crise congolais Joao Lorenzo et le président rwandais, à Luanda (Angola), il a été convenu que le Président Kagame accepterait de rencontrer le Président Tshisekedi, tandis que le Ministre angolais des Affaires étrangères Titi Antonio a déclaré à la Presse que la date serait fixée par le médiateur.
La présidence rwandaise s’est bornée à noter dans son compte Plateforme X que les chefs d’Etat “se sont mis d’accord sur les mesures de base à prendre pour s’attaquer aux causes profondes du conflit”. La dernière rencontre entre Tshisekedi et Kagame remonte au 16 février à Addis Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine, alors que le médiateur recevait Kagame à Luanda, le Président congolais Félix Tshisekedi s’est entretenu par téléphone avec son homologue mauritanien Mohamed Ould ghazouani, l’actuel président de l’Union africaine, et les deux parties ont discuté de la résolution de la crise dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un rapport de la présidence congolaise, bien avant de rencontrer Kagame, le médiateur angolais avait déjà reçu le président Félix Tshisekedi à Luanda le 27 février. Ce dernier avait donné son accord préalable pour rencontrer le président rwandais Paul Kagame.
La partie congolaise a continué d’exiger le retrait des rebelles du M23 (le mouvement du 23 mars) – qu’elle accuse le Rwanda de soutenir – de toutes les zones occupées depuis plus d’un an dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru. Le mouvement” M23 » réclame pour sa part un dialogue direct avec Kinshasa, qui l’accuse de ne pas respecter les accords de paix conclus en 2013 après la défaite des rebelles par l’armée congolaise avec l’appui des forces de l’ONU.