L’armée malienne a annoncé dans un communiqué avoir repoussé trois attaques « terroristes » visant un poste de douane et deux postes de l’armée dans le sud du pays, les attaques ont eu lieu à environ six heures d’intervalle, selon un communiqué des forces armées maliennes. Les assaillants ont été contraints de « se retirer », selon l’armée, la première attaque a visé un poste de douane dans le district de Kangaba, à une centaine de kilomètres de la capitale Bamako, et a fait des blessés parmi des « fonctionnaires ».
Le communiqué des forces armées indique que la » réponse « de l’armée » a permis de neutraliser un certain nombre de terroristes », tandis que les assaillants » survivants « se sont » retirés » dans une forêt, la deuxième attaque visait un poste militaire à danderiso dans la région de Sikasso, tandis que la troisième visait le poste militaire de Maho dans la région de kotyala. Ces deux régions sont situées près de la frontière avec le Burkina Faso, depuis 2012, le Mali connaît une activité djihadiste et de graves crises sécuritaires, politiques et humanitaires. L’armée, qui a pris le pouvoir en 2020, a mis fin à l’ancienne alliance avec la France, l’ancienne puissance dominante, et s’est tournée militairement et politiquement vers la Russie, le centre du Mali est l’un des foyers de violence dans la région du Sahel. Comme ailleurs au pays, le processus de collecte et de vérification des informations est compliqué par la difficulté d’accéder aux sites éloignés et aux sources indépendantes.
Les autorités dominées par l’armée, qui ont pris le pouvoir en 2020, hésitent à annoncer les pertes qu’elles ont subies, affirmant qu’elles ont la haute main sur les groupes armés.
