Le lundi 25 mars 2024, le premier vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement, babajolele Swazi Tshabalala, a reçu au siège de la banque à Abidjan, la sous-ministre adjoint du Canada chargée des affaires internationales pour l’Afrique subsaharienne Cheryl urban. La réunion a été l’occasion de discuter des moyens de renforcer les relations entre l’un des principaux actionnaires de la banque et la plus importante institution de développement en Afrique.
L’ordre du jour des discussions des deux responsables comprenait plusieurs sujets, notamment l’intégration de la dimension de genre dans les opérations de la banque, la lutte contre le changement climatique, l’encouragement et l’emploi des jeunes, les réformes dans le développement des institutions financières, les innovations et les perspectives de la banque, suite à l’adoption récente de sa nouvelle stratégie décennale, Cheryl urban a déclaré dès le début : » Le partenariat avec le Canada est très important pour nous, Cheryl a ajouté que « lors du sommet africain sur le climat, de nombreux dirigeants ont parlé des défis climatiques, du financement, de l’abordabilité, de la demande d’installations, entre autres. Il me semble qu’une voix de plus en plus forte, peut-être même plus unie, se fait entendre en Afrique pour demander un changement dans les institutions financières internationales », a-t-il déclaré. Tout en notant que le Canada se prépare à succéder à l’Italie en 2025 à la présidence du groupe des sept, elle souhaitait écouter les responsables de la banque sur ces différents sujets.
Le premier vice-président, entouré de hauts responsables de la banque, a mis en exergue les différentes actions entreprises par la banque en matière d’égalité des sexes. Elle est revenue sur l’initiative de la banque visant à améliorer l’accès des femmes au financement en Afrique, qui vise à combler le déficit de financement de 42 milliards de dollars pour les entreprises détenues ou gérées par des femmes. À l’interne, la Banque a adhéré à l’initiative Gains économiques pour l’égalité des sexes, qui vise à réaliser l’égalité des sexes au sein de la haute direction.