Le premier vice-président du Groupe de la Banque Africaine de Développement, bagabuli Swazi Tshabalala, a reçu à Abidjan, une délégation de la banque d’investissement américaine JP Morgan, venue discuter des modalités de partenariats avec la principale institution de financement du développement en Afrique, la délégation de JPMorgan est composée de Masha Glukhovsky, Responsable du Secteur Public mondial, Olivier ewick, responsable du secteur public de JPMorgan pour l’Afrique subsaharienne, Gabriel Syed, directeur général en charge des marchés émergents, et Siward Lennart, Responsable de la Banque d’affaires mondiale. La délégation de JPMorgan s’est dite « très désireuse » de travailler avec le Groupe de la Banque dans les domaines du commerce, du secteur privé et de la participation aux opérations de financement de projets.
« Nous sommes également très intéressés à fournir un financement en monnaie locale autant que possible à long terme si nous obtenons une garantie de la banque », a déclaré Olivier ewick. Il est rapporté que JPMorgan Bank a travaillé et travaille actuellement avec la banque sur les marchés des capitaux et souhaite avant tout profiter du système de garantie des investissements de la banque, qui peut atteindre 100%, de toutes les banques multilatérales de développement, la Banque africaine de développement est la seule à combiner des opérations souveraines et non souveraines du secteur privé, tout en saluant la volonté de JP Morgan d’accroître les investissements en Afrique, Tshabalala a souligné que la banque est prête à renforcer le partenariat avec cette banque d’investissement à condition que les actions ne créent pas de « risques systémiques » liés uniquement à une ou cette institution. Elle a ajouté que l’un des principaux objectifs de la banque est de mobiliser des financements du secteur privé pour le développement de l’Afrique.
Max major Ndiaye, directeur du Département des crédits syndiqués, des cofinancements et des solutions clients, a exprimé l’espoir que JPMorgan et d’autres accompagneront la banque dans les pays de l’AfD (éligibles aux critères de l’AfD), et dans « certains pays difficiles comme les pays en transition », y compris des financements en monnaie mixte ou locale.
