Politique

3 soldats tanzaniens ont été tués par un « obus de mortier » en RDC

Le » Groupe de Développement de l’Afrique australe  » (SADC) a annoncé lundi la mort de 4 de ses soldats déployés dans l’est de la République démocratique du Congo, dont 3 Tanzaniens tués par un obus de mortier, le groupe a noté dans un communiqué que le quatrième-un Sud-africain-était décédé à l’hôpital en raison de problèmes de santé, ajoutant que 3 autres soldats tanzaniens avaient été blessés.

Depuis décembre, le groupe déploie une force dans la province du Nord-Kivu, comprenant des soldats d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi, dans le but d’aider les forces de la République démocratique du Congo dans la lutte contre les rebelles du mouvement « M23 » qui se sont emparés de vastes zones de la région, avec le soutien du Rwanda. Il a annoncé ses premières victimes le 15 février, lorsque deux soldats sud-africains ont été tués par des obus de mortier près de Goma, la capitale du Nord-Kivu, la Mission du Groupe de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo a déclaré dans un communiqué: « elle a le regret d’informer le public » de la mort de 3 de ses soldats tanzaniens et des blessures de 3 autres « dans la chute d’un obus de mortier près du camp où ils se trouvaient », sans donner aucun détail sur l’incident, le communiqué ajoute qu’un soldat sud-africain « est décédé alors qu’il était soigné dans un hôpital de Goma en raison de problèmes de santé », dans une lettre envoyée ce week-end à son personnel, la mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a évoqué une situation sécuritaire « de plus en plus volatile » dans l’est de la République démocratique du Congo.

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La mission de l’ONU a noté que le mouvement M23 avait atteint la périphérie nord de Saki (à environ 20 kilomètres à l’ouest de Goma), ajoutant que » d’autres éléments armés ont été repérés dans le parc des Virunga, menaçant de couper la route entre Goma et Saki », les « Forces démocratiques Alliées » sont accusées d’avoir commis des massacres dans lesquels des milliers de civils congolais ont été tués depuis le milieu des années quatre-vingt-dix.

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