Le président de la phase de transition au Mali, « assimi Guetta », a mis fin à l’accord d’Alger, préférant le dialogue entre les parties maliennes, afin d’assurer le processus de réconciliation entre les composantes du pays, y compris la vulgarisation de la paix, les consultations municipales du Dialogue financier débuteront samedi, à condition que les consultations régionales ainsi que les consultations de la province de Bamako, des ambassades et consulats se tiendront du 23 au 25 avril, pour tenir la scène nationale du 6 au 10 mai 2024 à Bamako.
Plusieurs partis politiques ont appelé au boycott de cette réunion, après que les autorités ont décidé de suspendre leurs activités et celles des associations politiques afin de préserver l’ordre public, l’absence de plusieurs acteurs clés soulève des inquiétudes quant à l’efficacité de ces discussions pour parvenir à des résultats positifs et satisfaisants pour toutes les parties. Il est également possible que les étapes ultérieures des consultations régionales et nationales soient affectées, mettant en péril la légitimité des conclusions finales, le Premier ministre malien, shoghel kokala Maiga, a déclaré que les autorités de transition au Mali n’organiseront des élections pour ramener les civils au pouvoir qu’une fois que le pays sera enfin stabilisé, soulignant que « la phase de stabilisation doit atteindre le point de non-retour, c’est-à-dire un point suffisamment stable pour pouvoir organiser des élections », ajoutant que ceux qui exigent la tenue d’élections le plus tôt possible servent les intérêts des « ennemis du Mali ».
Il est apparu que le Mali, confronté aux activités de groupes terroristes et plongé depuis 2012 dans une profonde crise multidimensionnelle, a repris le contrôle de l’ensemble de son territoire après avoir mis fin à son alliance avec la France et ses partenaires européens en 2022, il a expliqué que la stabilité ne sera possible qu’après l’achèvement du Dialogue national, qui a été lancé par le chef de la phase de transition au Mali, le Colonel Assemi Guaita, le 31 décembre dernier, il a souligné que le succès de ce dialogue et »l’atteinte d’un niveau de stabilité au niveau national sont des conditions indispensables pour déterminer la date des élections ».