Politique

La campagne électorale pour les législatives au Togo a commencé, et l’opposition continue de protester

La campagne électorale pour les élections législatives au Togo, prévues le 29 avril, est officiellement lancée, tandis que les partis d’opposition prévoient d’organiser des manifestations dans les rues de Lomé pour protester contre la nouvelle constitution, “Malgré la décision d’organiser des élections législatives le 29 avril, ce qui donne au peuple-à peine – un mois pour choisir ses représentants, le peuple togolais est déterminé à utiliser tous les moyens possibles pour que les députés qui le représentent réellement accèdent à la nouvelle Assemblée Nationale, pour arrêter-ce qui est envisagé – l’octroi au Président Faure Gnassingbé de la présidence à vie, même si cela signifie leur arrestation”, a déclaré le président de l’Association Civique Togolaise Richard lakpassa.

”La stratégie de Gnassingbe pour rester au pouvoir est d’assumer le poste de Premier ministre, un nouveau poste-dans la nouvelle constitution – avec les pleins pouvoirs pour gouverner, et aucune limite de temps n’est fixée pour lui, ce qui lui permet d’apparaître comme s’il avait abdiqué le pouvoir, tout en restant le dirigeant de facto du pays », a expliqué lakpasa, “Cette stratégie comprend également la nomination d’une femme à la tête de l’Etat, pour éviter les critiques et montrer le Togo comme un pays qui soutient l’égalité des sexes, tout en restant la véritable force en coulisse”, a-t-il déclaré, Lakpasa a appelé la communauté internationale à « faire pression sur le président Gnassingbe pour qu’il abandonne cette réforme constitutionnelle et démissionne immédiatement », notant que “le silence international équivaut à une collusion », le 25 mars, l’Assemblée nationale togolaise a voté à une écrasante majorité en faveur d’une nouvelle constitution qui change le système de gouvernement de présidentiel à parlementaire, le changement constitutionnel le plus important depuis le référendum de 1992.

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La nouvelle constitution, adoptée sans référendum populaire ni large débat public, se concentre sur le pouvoir politique au sein de l’Assemblée nationale et du Sénat, leur donnant le pouvoir d’élire le président pour un mandat de 6 ans lors d’une session conjointe.

Les nouveaux amendements comprenaient également la nomination du Premier ministre pour le même mandat, par le parti ou la coalition qui a remporté la majorité aux élections législatives, un changement qui promet de remodeler la vie politique nationale.

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