La visite de l’Envoyé Personnel du Président français “Jean-Marie boucaille” au Gabon, et sa rencontre avec le président de la période de transition “Brice Cloutier Oleg Nguema” le 19 mars 2024, est classée dans le cadre des démarches et tournées de Paris pour s’accrocher au continent africain, ré-étendre sa carte d’influence et organiser son déploiement militaire et économique dans les pays centraux du continent.
La visite de l’envoyé français au Gabon révèle de nombreux motifs politiques, économiques et sécuritaires, qui sont généralement estimés autour de la restructuration des partenariats militaires, du renforcement des partenariats économiques et commerciaux, de la consolidation de l’influence française, de la consolidation du slogan d’un partenariat gagnant-gagnant et de la prévention de la pénétration russe du Gabon, au milieu des effondrements successifs, la France cherche un pied, prouve son existence, met fin à ses déclins continus et réorganise ses partenariats militaires et sécuritaires. Il semble qu’elle ait trouvé sa voie avec ses partenaires en Afrique centrale: (Tchad, Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon), et elle a nommé un envoyé personnel pour eux depuis février 2024, et il s’est vu attribuer une mission diplomatique pour les quatre pays qui rediscuterait de l’avenir de l’intra-partenariat, et réorganiserait ses pierres selon une nouvelle approche française, avec le premier, l’envoyé français a annoncé la stabilisation et le redéploiement des forces françaises d’un effectif de 1 000 soldats le 8 mars, et dans le second, l’envoyé a discuté avec des responsables des moyens de renforcer les partenariats militaires et sécuritaires, a examiné les moyens de coopération multisectorielle et multidimensionnelle, renforçant la confiance, la construction commune, le dialogue et l’écoute lors de sa courte et vague visite du 19 mars.
L’Observateur note que les raisons de la visite ont été entourées de nombreuses ambiguïtés, et ses résultats ne sont toujours pas déclarés; l’envoyé personnel n’a fait aucune déclaration importante, et a seulement annoncé qu’il était venu discuter de l’avenir du partenariat militaire avec les autorités gabonaises. Cela ressort clairement de sa déclaration, où il a déclaré: “Je suis à Libreville à la demande du président de la République française Emmanuel Macron.