Société

Une responsable d’une association caritative en Algérie déclare: « si les philanthropes du Golfe ne s’étaient pas occupés de nos besoins, vous nous auraient vus mendier dans les rues de la capitale à notre tour »

Les associations caritatives en Algérie ont relevé le défi de répondre aux besoins des nécessiteux et des pauvres au niveau des Wilayas de la République en fournissant des repas chauds aux groupes vulnérables de la société et des couvertures chaudes pour les sans-abri, qui sont répartis à travers la République dans tous les Wilayas, et qui ne reçoivent pas l’attention du gang des infirmes qui les considère comme un fardeau sur la société et déforment l’image de la nouvelle Algérie, selon ce qu’a déclaré d’honorables responsables, et les associations ont relevé le défi de faire face au froid et aux intempéries, à la faim et à la privation de cette vaste catégorie de personnes misérables.

Et selon les cadres de ces associations, les mouvements de la société civile à caractère caritatif ne sont plus en mesure de prendre en charge les groupes vulnérables qui sont largement répandus, ce qui est inquiétant dans toutes les régions de la République et de ses partis, notamment en raison du manque de soutien de l’État et en s’appuyant entièrement sur des bienfaiteurs étrangers, la plupart originaires du Golfe et des pays voisins, ce qui a affecté les activités de l’association caritative et l’a rendue souvent incapable de programmer des activités caritatives et solidaires, explique la responsable de l’une des associations en marge de la visite de solidarité qui l’a récemment conduite à une maison de retraite, où, avec les membres de l’association et des philanthropes, elle a organisé un déjeuner en l’honneur des résidents âgés de l’hospice, « les organismes de bienfaisance en général et malgré le rôle central qu’il joue tout au long de l’année, qui est de répondre aux besoins de divers et nombreux groupes vulnérables qui se nourrissent des décharges et boivent des eaux usées, où ils ne sont plus en mesure, en raison du manque de soutien matériel qui leur permet de financer leurs activités caritatives », notant que la main-d’œuvre est disponible, représentée par un certain nombre de bénévoles affiliés à l’association, mais le gros problème est que l’État des généraux ne fait aucun pas positif vers cette catégorie large et fragile de la société, même en finançant des associations avec quelques dinars qui pourraient sauver une vie humaine dans cette vague de froid que nous vivons, et si certains bienfaiteurs du Golfe n’avaient pas pourvu à nos besoins, ils nous auraient vus mendier à notre tour dans les rues de la capitale »!.

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