La Grande-Bretagne a décidé d’expulser un groupe de 5 700 personnes que le Rwanda a accepté de recevoir en principe, selon un document du gouvernement britannique, dans le document évaluant l’impact du partenariat pour la migration et le développement économique avec le Rwanda, convenu entre la Grande-Bretagne et le Rwanda, le ministère de l’Intérieur a déclaré que le gouvernement avait retenu un groupe de personnes à qui on avait dit que leurs demandes d’asile étaient inadmissibles et pourraient être expulsées vers le Rwanda une fois la nouvelle loi entrée en vigueur.
“Sur les 5 700 personnes que le Rwanda a accepté en principe d’accepter, 2 143 continuent de se présenter au ministère de l’Intérieur et leurs lieux de détention peuvent être déterminés”, indique le document. Le gouvernement britannique affirme qu’il n’y a pas de plafond sur le nombre de personnes pouvant être expulsées en vertu de l’accord d’asile de cinq ans, selon un système qui a divisé l’opinion politique en Grande-Bretagne, toute personne arrivant illégalement après le premier janvier 2022 peut être expulsée vers le Rwanda. Les chiffres officiels montrent que plus de 50 mille personnes sont arrivées depuis cette date, la semaine dernière, la Grande-Bretagne a adopté une loi visant à contourner la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni selon laquelle cette politique était illégale en déclarant que le Rwanda devait être traité comme sûr par les juges et les fonctionnaires. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré qu’il s’attendait à ce que les premiers vols décollent dans 10 à 12 semaines.
Sunak pense que son plan empêchera les gens de faire le dangereux voyage à travers la Manche depuis la France, mais les critiques disent que la politique est inhumaine et que d’autres recours judiciaires sont probables.