Politique

Le conflit en RDC menace de se transformer en catastrophe

Le Comité permanent interorganisations a déclaré que les niveaux effroyables de violence et de déplacement alimentent des souffrances civiles sans précédent dans la région orientale de la République démocratique du Congo, ce Forum humanitaire de premier plan mondial, dans une déclaration qu’il a publiée, a appelé à un plus grand soutien international au peuple congolais pour éviter une éventuelle catastrophe dans le pays et la région.

Les conflits actuels ont provoqué une augmentation de la violence sexiste, des déplacements et de la faim dans la partie orientale agitée, où de multiples groupes armés combattent l’Armée nationale et s’entretuent pour affirmer leur contrôle, plus de 700 000 personnes ont été forcées d’abandonner leurs maisons au cours des derniers mois, portant le nombre total de personnes déplacées de force à un niveau record de 7,2 millions de personnes, le Comité permanent interorganisations a souligné qu’il est important que les Congolais reçoivent une assistance rapide et adéquate, notant que le plan d’intervention humanitaire actuel est gravement sous-financé, n’ayant reçu que 16 pour cent du montant requis de 2,6 milliards de dollars américains.

Faute de financement, les organisations humanitaires ne peuvent pas aider adéquatement les civils, laissant la plupart des femmes et des filles dans des situations vulnérables, dont certaines sont confrontées à des niveaux élevés de violence sexuelle. Les enfants risquent également d’être enlevés, tués, handicapés ou recrutés dans des groupes armés, plus d’un quart de la population de la République démocratique du Congo (plus de 25 millions de personnes) souffre de niveaux d’insécurité alimentaire d’urgence. À mesure que le secteur de la santé se détériore, des maladies telles que le choléra et la rougeole se propagent à un rythme rapide.

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La déclaration du comité interinstitutions a souligné la nécessité de s’attaquer aux causes profondes de la crise en République démocratique du Congo, notamment “les conflits, l’exploitation des ressources naturelles, les flux financiers illicites, les inégalités entre les sexes et les déficits de développement”.

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