Politique

9 morts lors d’explosions dans un camp de déplacés dans l’est du Congo démocratique

Au moins neuf personnes ont été tuées vendredi 3 mai dans un camp de déplacés à la périphérie de la région de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon des sources locales, des témoins ont rapporté que des » bombes « sont tombées sur des huttes abritant des personnes déplacées lors de combats entre les rebelles du » M23  » (mouvement du 23 mars) et les forces gouvernementales, après une accalmie de huit ans, le mouvement dominé par les Tutsis a repris son action armée fin 2021 et a pris le contrôle de vastes zones de la province du Nord-Kivu, à environ 40 km au nord-ouest de la capitale régionale Goma.

La cause des explosions n’était pas claire, mais le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, dans un post sur la plateforme X, a blâmé « l’armée rwandaise et les terroristes du M23 qui la soutiennent », selon Kinshasa, l’ONU et les pays occidentaux, le Rwanda voisin soutient le mouvement « M23 », ce que nie Kigali, « J’ai vu neuf corps », a déclaré à l’AFP dedisi Mitema, un responsable local du quartier de LAC faire, à l’ouest de Goma, notant que plusieurs enfants figuraient parmi les morts, un autre fonctionnaire a estimé le nombre de morts à dix, les cabanes sont situées des deux côtés de la route menant de Goma à la ville stratégiquement importante de saké, située à environ 20 kilomètres de la capitale, selon les estimations de l’ONU, le nombre de personnes déplacées en République démocratique du Congo fin 2023 s’élevait à environ sept millions de personnes, dont 2,5 millions dans la province du Nord-Kivu.

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D’autre part, un tribunal militaire de Goma a condamné à mort huit soldats congolais, dont cinq officiers, pour « lâcheté  » et »fuite devant l’ennemi », l’accusation avait demandé que la peine de mort soit prononcée contre 11 militaires jugés dans la même affaire, mais le tribunal a acquitté trois soldats, concluant que les accusations portées contre eux n’étaient « pas prouvées », selon leurs agents de défense, ces hommes « ne se sont jamais enfuis de l’ennemi, n’ont jamais abandonné leur position », mais le tribunal a statué que les accusations portées contre huit d’entre eux étaient prouvées « par les faits et le droit ».

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