Les inondations causées par les fortes pluies qui se poursuivent depuis avril au Kenya ont augmenté le risque de propagation de maladies épidémiques, a déclaré l’Organisation mondiale de la Santé, cela est venu dans une déclaration publiée mercredi par l’Organisation mondiale de la Santé, dans laquelle elle a souligné le risque accru de maladies épidémiques telles que le choléra et le paludisme, en raison du mélange des eaux de crue dans la région de la « rivière Tana » avec l’eau potable et l’utilisation quotidienne.
Elle a souligné que 44 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés dans tout le pays, elle a souligné son soutien aux efforts d’intervention d’urgence du gouvernement kenyan, ajoutant: « Nous resterons vigilants contre les épidémies qui pourraient facilement se propager si elles ne sont pas maîtrisées rapidement, l’organisation a expliqué qu’elle avait fourni 20 kits de traitement de la pneumonie pouvant traiter près de 10 000 personnes dans les zones à risque d’épidémies, 238 personnes ont été tuées au Kenya à la suite de la catastrophe des inondations, qui a touché plus d’un quart de million de personnes dans le pays.
Pour sa part, la ministre kenyane de la Santé Mary Muthoni, dans un discours prononcé mercredi lors de la distribution de produits de purification de l’eau aux responsables de la santé dans la capitale Nairobi, a averti que le risque de contracter des maladies épidémiques pourrait atteindre un « niveau dangereux ».
