Société

Comment la ville Malienne de Gini est passée d’un joyau touristique à une ville fantôme ?

La Grande Mosquée de bgini, la plus grande mosquée traditionnelle en briques du monde, attirait chaque année des dizaines de milliers de touristes dans le centre du Mali. Mais maintenant, il est menacé par le conflit entre les rebelles djihadistes, les forces gouvernementales et d’autres groupes, la ville de Gini était autrefois un centre d’éducation islamique, mais elle souffre actuellement d’un manque de visiteurs. La ville historique, connue pour sa tentaculaire mosquée, construite de briques mélangées à de la paille, figure sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO depuis 2016.

La Grande Mosquée de bgini, la plus grande mosquée traditionnelle en briques du monde, attirait chaque année des dizaines de milliers de touristes dans le centre du Mali. Mais maintenant, il est menacé par le conflit entre les rebelles djihadistes, les forces gouvernementales et d’autres groupes, les résidents locaux croient que la crise finira par se terminer, et ils vivent dans l’espoir que les affaires rebondissent comme avant, mais certains voient de leurs propres yeux que « avec le temps, ce rêve devient illusoire », car les choses deviennent plus difficiles, l’une des plus anciennes villes d’Afrique subsaharienne, Gini a servi de centre de marché, un maillon important du commerce transsaharien de l’or. Près de 2 000 de ses maisons traditionnelles existent encore dans la vieille ville.

La Grande Mosquée, construite en 1907 sur le site d’une ancienne mosquée datant du XIIIe siècle, est retapissée chaque année par les résidents locaux lors d’un rassemblement rituel de toute la ville. Une structure de grande hauteur de couleur terre nécessite une nouvelle couche d’argile avant le début de la saison des pluies, sinon sa pose tombera en ruine, les femmes sont chargées de transporter l’eau de la rivière voisine pour la mélanger avec de l’argile et des balles de riz pour fabriquer l’argile utilisée pour enduire la mosquée. Quant à l’ajout d’une nouvelle couche d’argile, c’est l’apanage des hommes. Ce rituel joyeux est une source de fierté pour la ville, qui traverse des moments difficiles et rassemble des personnes de tous âges.

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