Economie

Des obstacles politiques empêchent la transformation du Niger en une puissance pétrolière

Le Financial Times britannique a rapporté que le Niger est sur le point de devenir une puissance pétrolière; pour la toute première fois, le pays d’Afrique de l’Ouest peut exporter du pétrole brut grâce au nouvel oléoduc reliant ses champs pétrolifères aux ports du Bénin voisin, ce serait un grand changement pour le Niger, mais le pétrole ne coule pas encore réellement, selon le journal, le correspondant du journal en Afrique de l’Ouest a déclaré que la construction de l’oléoduc avait commencé en 2019 et qu’elle devait coûter environ 5 milliards de dollars.

L’idée est de construire un oléoduc de 2 000 kilomètres qui transportera le pétrole des champs énergétiques du Niger vers les ports du Bénin sur l’océan Atlantique, son voisin du sud; le Niger est un pays enclavé et le pétrole devrait être exporté par pétroliers par voie maritime, selon le correspondant du journal britannique Anou adewi, cela est censé changer la donne pour le Niger, qui produit actuellement environ 20 mille barils de pétrole brut par jour mais uniquement pour un usage domestique, la production après le nouveau pipeline devrait atteindre 110 000 barils, et le FMI a prédit que l’économie du Niger connaîtrait une croissance de 11%, ce qui pourrait en faire l’économie à la croissance la plus rapide de toute la région subsaharienne de l’Afrique.

Le FMI lie cette croissance attendue à la capacité du Niger à produire du pétrole brut dans cette quantité.

Selon le correspondant du journal, un différend frontalier entre le Niger et le Bénin et le coup d’État militaire au Niger en juillet dernier ont empêché jusqu’à présent la question des exportations de pétrole.

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Après le coup d’État, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a imposé de sévères sanctions au Niger pour le punir, de sorte que la frontière a été fermée, ce qui a également ralenti la construction du pipeline, mais en février dernier, les sanctions ont été levées et les relations normales avec le Niger ont été rétablies par les États membres de la CEDEAO, mais Niamey a refusé d’ouvrir ses frontières avec le Bénin pour des raisons de sécurité, selon la position officielle nigériane.

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