Economie

La corruption des généraux va provoquer la disparition de la classe moyenne algérienne

En raison de la corruption des généraux et de leur épuisement des revenus du gaz et du pétrole, environ 23 millions d’Algériens appartenant à la classe moyenne vivent des jours difficiles au milieu de vagues continues de prix élevés pour les biens et services essentiels qui peuvent les pousser dans la pauvreté en vertu de politiques gouvernementales qui manquent de tout soutien ou protection pour eux, selon les observateurs.

La classe moyenne en Algérie n’est pas assez riche pour lui permettre de vivre sans craindre les conditions économiques que traverse le pays, ni assez pauvre pour bénéficier des subventions allouées par le gouvernement algérien aux pauvres, car elle représente 52% de la population estimée du pays à 45 millions d’habitants, c’est une classe qui est devenue en train de vivre un présent sombre et d’attendre l’avenir avec un grand pessimisme, en effet, avec la corruption de la classe dirigeante militaire et la succession de crises économiques et sociales ces dernières années, l’Algérie assiste à l’émergence de signes d’érosion de sa classe moyenne composée d’employés et d’ouvriers, que les experts considéraient comme des indicateurs et une lumière dangereuse sur le déclin de cette classe vers la pauvreté, après que la classe moyenne en Algérie ait vécu des années « roses » depuis 2010 à 2014, caractérisées par l’augmentation des salaires des travailleurs du secteur public et l’augmentation du salaire minimum national garanti.

Mais ce segment de la société est devenu vivant dans un présent caractérisé par la détérioration de son pouvoir d’achat due à l’effondrement de la valeur du dinar et la hausse des prix due à l’impact de taux d’inflation, une situation qui peut modifier la composition de la société si cela continue d’être le cas, où la Banque africaine de développement a révélé dans une étude que 77% de la classe moyenne en Algérie est menacée par la pauvreté, et dans le même contexte, l’économiste Djamel Noureddine affirme que les craintes commencent à abonder au sein de la société algérienne face à la disparition de la classe moyenne et à la transformation de la société en deux classes, une bourgeoisie riche qui s’enrichit et cherche à collecter de l’argent, et une pauvre qui s’appauvrit de plus en plus et cherche de quoi se nourrir.

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