Un haut responsable somalien a déclaré que son pays expulserait des milliers de soldats éthiopiens stationnés dans le pays pour aider à maintenir la sécurité d’ici la fin de l’année, à moins qu’Addis-Abeba n’annule un accord portuaire controversé avec la région séparatiste du Somaliland, le conseiller somalien à la sécurité nationale, Hussein Sheikh Ali, a déclaré : « S’ils n’annulent pas (l’accord) avant la fin juin, ou lorsque le nouveau mandat de la mission sera déterminé, toutes les forces éthiopiennes, qu’elles soient ATMIS ou bilatérales, devront partir», il a ajouté : « L’Éthiopie ne peut pas être à la fois un allié et un agresseur. » Selon ce que Reuters a rapporté, les porte-parole du gouvernement éthiopien et des Forces de défense nationale éthiopiennes (ENDF) n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Sur le même plan, le ministre d’État somalien aux Affaires étrangères, Ali Omar, a déclaré : « Compte tenu du climat politique actuel, il ne sera pas possible pour les Forces de défense nationale éthiopiennes de faire partie d’une mission dirigée par l’Union africaine », des experts en sécurité étrangers et des diplomates ont déclaré que cette décision risquait de déstabiliser davantage la Somalie, car les forces locales ne seraient pas en mesure de combler le vide sécuritaire que les combattants d’Al-Shabaab, affiliés à Al-Qaïda, sont susceptibles d’exploiter, au moins 3 000 soldats éthiopiens sont stationnés dans ce pays de la Corne de l’Afrique dans le cadre de la mission de maintien de la paix de l’Union africaine (ATMIS) qui combat Al-Shabaab, qui contrôle une grande partie de la Somalie, tandis qu’environ 5 000 à 7 000 sont stationnés dans plusieurs régions et accord bilatéral.
Les relations entre Mogadiscio et Addis-Abeba se sont détériorées plus tôt cette année après que l’Éthiopie, un pays enclavé, a accepté de louer une bande côtière de 20 kilomètres de long au Somaliland, une partie de la Somalie qui a revendiqué son indépendance et jouit d’une autonomie de facto depuis 1991, mais n’a pas réussi à le faire. …Obtenir une reconnaissance internationale.