Politique

Le Parti du Congrès national perd sa majorité absolue au Parlement sud-africain

L’African National Congress, qui dirige l’Afrique du Sud depuis trente ans, a perdu sa majorité absolue au Parlement pour la première fois de son histoire, n’obtenant que 159 sièges sur 400, selon les résultats annoncés dimanche 2 juin par la Commission électorale, le plus grand parti d’opposition, l’Alliance démocratique, a remporté 87 sièges au Parlement, contre 49 pour le nouveau parti populiste (MPA) dirigé par l’ancien président Jacob Zuma, qui devient ainsi la troisième force politique du pays.

Le président Cyril Ramaphosa, ainsi que d’autres dirigeants de partis, ont assisté à l’annonce des résultats organisée par la Commission électorale près de Johannesburg, mais l’ancien président Zuma n’y était pas présent, boycottant la cérémonie officielle d’annonce des résultats, « Notre présence équivaudrait à approuver une annonce illégale » des résultats des élections législatives du 29 mai, a déclaré à l’AFP le porte-parole du parti MK, Nlamulu Ndlela, Ramaphosa semblait heureux et détendu, et s’est félicité de la « victoire de la démocratie » lors des élections législatives, qu’il a qualifiées de « libres, équitables, crédibles et pacifiques », Ramaphosa a salué la campagne électorale en déclarant : « Les partis et les candidats ont parfois divergé, souvent fortement, et ont démontré une grande diversité de points de vue souvent contradictoires. C’est une caractéristique bienvenue et nécessaire d’une démocratie forte.

Alors que l’ANC a annoncé dimanche son intention d’engager des discussions avec d’autres partis politiques en vue de former un gouvernement de coalition, le président Ramaphosa a noté que les Sud-Africains « attendent des partis pour lesquels ils ont voté qu’ils trouvent un terrain d’entente, surmontent leurs divergences et agissent et travaillent ensemble ». » pour le bien commun, il a souligné que « chaque parti sort de ces élections avec un mandat basé sur les engagements qu’il a pris envers les électeurs », mais a souligné que « chacun partage une mission générale de travail en partenariat les uns avec les autres et avec la société en général, dans le but de construire un pays global, unifié et prospère. » Pour inclure les cybermenaces.

  Le président gambien appelle les partis politiques à un dialogue national global
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top