Economie

Les syndicats nigérians suspendent leur grève pour discuter d’un nouveau salaire minimum

Les principaux syndicats du Nigeria ont suspendu leur grève illimitée pendant une semaine afin de poursuivre les négociations avec le gouvernement sur un nouveau salaire minimum après que les réformes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest ont fait grimper l’inflation, aggravant la crise du coût de la vie, les deux plus grandes confédérations syndicales du Nigeria, le Congrès du travail nigérian (NLC) et le Congrès des syndicats (TUC), ont fermé le réseau national et perturbé les vols à travers le pays lundi lorsqu’elles ont entamé une grève illimitée pour protester contre l’échec du gouvernement à s’entendre sur un accord. nouveau minimum. La récompense.

Les syndicats et le gouvernement se sont rencontrés pour des négociations au cours desquelles le gouvernement s’est déclaré ouvert à un salaire minimum mensuel supérieur aux 60 000 nairas (41,38 dollars) qu’il avait proposé, mais aucun nouveau montant n’a encore été annoncé. Les syndicats ont exigé une multiplication par 16 du salaire minimum, passant de 30 000 nairas à 494 000 nairas par mois, « Après une réunion extraordinaire, il a été décidé de suspendre la grève en cours pour la semaine prochaine et nous continuerons à négocier avec le gouvernement (…) sur le salaire minimum », a déclaré le président du TUC, Festus Osefo. « L’incapacité du gouvernement à parvenir à un accord dans un délai d’une semaine incitera les travailleurs organisés à reprendre la grève sans préavis », a déclaré Taiwo Aboyeji, secrétaire du Parti national du travail.

Plus tôt, le président du Syndicat nigérian des travailleurs du pétrole et du gaz naturel (NUPENG) avait déclaré qu’il reporterait le rappel des travailleurs des plates-formes offshore en attendant l’issue des négociations entre le gouvernement et les travailleurs, NUPENG représente les travailleurs des secteurs pétroliers et gaziers, notamment les travailleurs des plates-formes pétrolières, les chauffeurs de camions-citernes et les opérateurs de pompes, et sa décision de grève est étroitement surveillée par les marchés pétroliers et pourrait conduire à une escalade majeure dans le conflit entre les syndicats et le gouvernement.

  Afrique-France : le « nouveau partenariat » de Macron peut-il réussir ?
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top