Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a appelé les deux parties belligérantes au Soudan à reprendre les négociations dans la ville saoudienne de Djeddah et à mettre fin aux combats sans condition, Faki a déclaré, dans un communiqué parvenu en Anatolie : « Je suis préoccupé par le fait qu’en dépit des nombreux efforts déployés par la communauté internationale pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux parties, la situation au Soudan a continué à se détériorer et a conduit à une grave faim et même à famine dans différentes régions du Soudan, qui menace la vie des gens, « mais celle de millions de civils ».
Il a poursuivi : « J’appelle les deux parties belligérantes, les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide, à retourner immédiatement sur la plate-forme de Djeddah, à mettre fin aux combats sans condition et à faciliter l’accès sans entrave de l’aide humanitaire à la population dans le besoin, depuis le 6 mai, l’Arabie saoudite et les États-Unis parrainent des pourparlers entre l’armée et les Forces de soutien rapide, qui ont abouti, le 11 du même mois, au premier accord à Djeddah entre les deux parties pour s’engager à protéger les civils, et le annonce de plus d’une trêve au cours de laquelle violations et accusations ont été échangées entre les combattants, ce qui a poussé… Riyad et Washington à suspendre les négociations, selon le communiqué, Faki a condamné dans les termes les plus fermes le massacre commis mercredi dans le village de Wad Al-Noura, dans l’État d’Al-Jazeera, au centre du Soudan.
Il a déclaré à ce sujet : « J’ai appris l’horrible nouvelle selon laquelle au moins 150 civils, dont 35 enfants, ont été tués au hasard lors des attaques en cours contre la ville », il a ajouté : « Cet horrible bilan est un sinistre rappel que, dans cette guerre insensée, les femmes et les enfants supportent le poids des destructions brutales commises par les parties belligérantes ».