Politique

Les résultats des élections sud-africaines et leurs répercussions possibles

La littérature de science politique a décrit la septième édition des élections sud-africaines comme un tournant dans l’expérience de transformation démocratique qui existe depuis la fin de l’apartheid, et lui a même attribué un rang standard et évaluatif, mesurant la capacité des trentenaires à l’ancien État à faire face à ses transformations politiques, économiques et sécuritaires trente ans après la fin de la politique d’apartheid en 1994 après JC.

Ces descriptions surviennent alors qu’il s’agit des premières élections en Afrique du Sud, au cours desquelles la popularité de l’African National Congress – le parti au pouvoir – a diminué de telle manière qu’il a perdu son avance traditionnelle dans les résultats des élections générales avec une majorité obtenue, et en une manière qui l’a contraint – sans sa satisfaction – à rechercher un partenaire ou un allié pour former une coalition, Les poids des acteurs politiques ont changé au cours de celle-ci, dans ce contexte, cet article cherche à répondre à une question principale : A savoir : dans quelle mesure les résultats des récentes élections peuvent-ils se refléter dans l’avenir du parti au pouvoir ? Et son impact sur le mouvement politique en Afrique du Sud en général ? Cela se fait en abordant un ensemble de points : mettre en évidence les constantes et variables du système électoral sud-africain, montrer la carte statistique des élections, analyser la performance des principaux acteurs lors de celles-ci, mesurer et évaluer les répercussions résultant de leurs résultats, et dessiner des scénarios futurs pour l’Afrique du Sud après les élections.

Les faits des septièmes élections sud-africaines, qui ont eu lieu le 29 mai 2024, révèlent un état des lieux figés et habituels du système électoral sud-africain. Son système électoral exige la tenue d’élections générales tous les cinq ans, au cours desquelles les électeurs choisissent directement les membres du Parlement national et du Parlement provincial, et élisent également indirectement le Président de la République par l’intermédiaire des membres de l’Assemblée nationale élue. Les quelque 400 membres de l’Assemblée nationale votent dans les 14 jours suivant l’annonce des résultats pour choisir l’un d’entre eux à la tête de l’Etat pour une période de 5 ans. A condition qu’il obtienne une majorité des voix estimée à environ 201 voix.

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