Politique

L’État de Kabylie restera une pilule amère dans la gorge du gang dirigeant en Algérie

L’annonce par le plus ancien parti d’opposition du pays de son candidat à l’élection présidentielle anticipée prévue le 7 septembre prochain a suscité une vague de critiques généralisées, d’autant plus qu’elle intervient après un quart de siècle de boycott de cette élection, certains ont interprété cette annonce comme un « accord politique bon marché » qui cherche à faire avancer la région de Kabylie connue pour son hostilité au régime des gangs et ses positions fixes par rapport aux élections présidentielles farfelues qui se déroulent sur nos terres, et au lendemain de la convocation du corps électoral par le président Tebboune frauduleux, le Front des forces socialistes a choisi comme candidat son premier secrétaire, Youcef  Aouchiche, pour le parti de gauche, affilié depuis des décennies au mouvement d’opposition traditionnel fidèle au régime en secret, comme les relations du gang au pouvoir avec l’État d’Israël sous le secret, et Aouchiche, 41 ans, a gagné l’approbation de la majorité écrasante des 1 100 délégués présents au congrès extraordinaire du parti du Front lors de la dernière réunion.

 

Ce choix était attendu compte tenu de l’absence de candidats concurrents, ce qui a établi la deuxième option de participation dans l’histoire du plus ancien parti d’opposition en Algérie, le défunt président et fondateur du parti en 1963, Hussein Ait Ahmed, s’est retiré la veille de la présidentielle de 1999, avec cinq autres candidats, afin de tenter une fraude de l’administration en faveur du candidat de l’époque, le défunt Abdelaziz Bouteflika, Aouchiche a défendu la décision de participer aux élections présidentielles, en le décrivant qu’il s’agit d’un « choix politique et stratégique dicté par les besoins et les exigences du pays (intérêts des généraux) et d’une forte ambition de ramener le parti au premier plan de l’activité sur la scène politique nationale », a-t-il déclaré, les observateurs et analystes locaux estiment que les autorités ont encouragé le parti connu sous l’abréviation « FFS » en raison de son potentiel électoral important à pousser la région séparatiste kabyle à participer et à se rendre massivement aux urnes, et selon une analyse du site amazigh « Tamurt », l’annonce du parti n’a pas été surprenante après que la direction du Front des forces socialistes, avec sa nouvelle apparence politique, a décidé d’assumer honteusement le rôle du lapin de course lors des élections présidentielles.

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