Le Botswana – un pays enclavé d’Afrique australe – est le berceau d’énormes quantités de diamants précieux, formés il y a des milliards d’années, le premier grand gisement de diamants a été découvert au Botswana en 1967, un an seulement après l’indépendance du pays vis-à-vis de la Grande-Bretagne. À l’époque, le Botswana était le troisième pays le plus pauvre du monde, avec une infrastructure minimale et une absence presque totale d’éducation formelle, le président fondateur du pays, Sir Seretse Khama, s’est donné pour mission de bâtir un gouvernement doté d’un ambitieux programme de développement économique centré sur les ressources du pays, et les diamants naturels sont rapidement devenus la pierre angulaire du développement économique du Botswana.
Toutes les opérations d’extraction de diamants au Botswana fonctionnent dans le cadre d’un accord de licence avec le gouvernement en vertu duquel 80 % des revenus liés aux diamants sont reversés à l’économie du pays, aujourd’hui, le Botswana est le premier pays producteur de diamants au monde en valeur. L’industrie du diamant représente 30 % du produit intérieur brut du pays et 80 % de ses exportations, selon Natural Diamonds, en 2023, le Botswana est le plus grand producteur mondial de diamants en valeur et le deuxième producteur de diamants en volume, représentant 21 % de la production mondiale, et les principaux marchés d’exportation des diamants du Botswana étaient les États-Unis, l’Inde et la Belgique.
Anglo American est l’un des principaux producteurs de diamants au Botswana. En 2021, la production de l’entreprise a augmenté de 29 % par rapport à 2020, selon Rapaport, la mine de Guaning est la mine la plus riche au monde en termes de valeur de production et est historiquement connue sous le nom de « Prince des mines » et a récemment été promue « Roi », selon « statista », en 2021, le Botswana a exporté environ 7 milliards de dollars de diamants, et la valeur des exportations a fluctué depuis 2010, la valeur la plus basse atteignant environ 3,3 milliards de dollars en 2010.
