Mardi, le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement soudanais, Faisal Muhammad Saleh, a révélé que l’armée avait regagné de nombreuses parties des terres soudanaises, indiquant que son pays était « prêt à toutes les possibilités concernant les affrontements à la frontière avec l’Éthiopie ».
Saleh a déclaré que les zones frontalières adjacentes à la région éthiopienne d’Amhara sont complètement colonisées et qu’il existe des accords internationaux signés entre le Soudan et l’Éthiopie qui déterminent les frontières, mais depuis très longtemps, il y a eu des empiétements éthiopiens à l’intérieur des frontières soudanaises.
Concernant la responsabilité du gouvernement éthiopien de l’attaque à la frontière contre l’armée soudanaise par une milice locale, Saleh a souligné que « les rapports des renseignements militaires soudanais ont déterminé le type d’armes qui ont été utilisées, qui sont des armes qui ne peuvent pas appartenir à des milices individuelles ou tribales ».
Il a ajouté: « Ce sont des forces régulières. Il est vrai que l’on pourrait dire que ce sont des forces pour la région d’Amhara, mais elles font partie des forces de l’Etat éthiopien ».
Saleh a révélé que «les récents affrontements ont conduit à l’avancement des forces soudanaises, à la restauration de nombreuses parties du territoire soudanais et à leur imposer leur contrôle».
Il a déclaré qu’il y avait encore des terres dans lesquelles les forces soudanaises ne sont pas encore entrées, mais qu’elles sont limitées, soulignant que les forces se déplacent à l’intérieur des frontières du pays et n’en ont pas quitté un mètre, comme il l’a dit.
Le ministre soudanais a affirmé que son pays est « avec le dialogue », soulignant qu’il a le désir d’une solution politique, et ne veut pas escalader les choses plus que leur limite.
Sur le différend avec l’Éthiopie sur les zones agricoles aux frontières, le ministre a souligné que le problème est lié aux empiétements sur les terres soudanaises.
