Politique

Conférence de Gaborone : la tentative de Washington de remédier aux reculs d’influence en Afrique

Les États-Unis d’Amérique prennent des mesures rapides pour contrôler leur influence, freiner leurs revers et leurs retraits forcés, et contenir les vagues d’expansion sans précédent de leurs concurrents traditionnels : les Chinois et les Russes sur le continent africain. Par conséquent, l’organisation de la « Conférence des chefs de défense africains », ou ce que les médias appellent la « Conférence de Gaborone », les 25 et 26 juin 2024, est un miroir révélateur de ces mouvements. Pour la première fois, les États-Unis d’Amérique ont choisi le continent africain comme siège et le pays du Botswana comme partenaire pour accueillir l’édition 2024 de la conférence, et l’ont soutenu avec la première visite du président des chefs d’état-major interarmées américains. Personnel dans un pays d’Afrique subsaharienne depuis 1994.

Dans la capitale, Gaborone, les cérémonies de la conférence se sont déroulées pendant deux jours et les débats se sont déroulés. Les déclarations d’ouverture de la conférence ont reflété le désir des États-Unis d’Amérique de faire de la conférence une scène et un pont pavé pendant lequel les participants pourraient pouvoir participer et discuter des défis et des menaces de sécurité communs dans leurs dimensions traditionnelles et non traditionnelles, notamment : la lutte contre le terrorisme et les entreprises privées, les cybermenaces, les missions de maintien de la paix et le renforcement des capacités de défense collective, lors de la conférence, la liste des participants, outre le président des chefs d’état-major interarmées américains, les forces navales en Afrique, le commandement des opérations spéciales en Afrique, les forces aériennes américaines en Afrique et les représentants de l’OTAN et de l’armée américaine Le Groupe de travail sur l’Europe du Sud a enregistré la participation de 35 pays africains. Il s’agit d’une diminution relative par rapport aux éditions précédentes de la participation africaine, estimée à 40, 46, 36 et 43 pays africains au cours des années 2017, 2021, 2022 et 2023, respectivement, ce qui est remarquable, c’est que la diminution de la fréquentation de cette édition n’a pas fait sourciller les milieux politiques et universitaires.

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