En Algérie, le tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed a ouvert, lundi 8 juillet, un lourd dossier de corruption touchant le secteur douanier lié à « l’importation de voitures, la falsification de factures et l’évasion fiscale ».
Où seront représentés 64 prévenus, dont 14 fonctionnaires des douanes, ainsi que des travailleurs portuaires, dont des femmes, ainsi que 12 agents de transit, les accusations portées contre eux vont de la violation de la législation douanière, la falsification de factures, l’évasion fiscale, l’abus de travail d’une certaine manière qui viole les lois, acceptant un avantage immérité, etc. Le dossier a été renvoyé par le juge d’instruction de la Première Chambre du Pôle Économique et Financier le 16 mai, mais le procureur de la République du même organe judiciaire a fait appel de renvoi après que le juge d’instruction a décidé de poursuivre uniquement les accusés du délit d’abus d’influence et a abandonné deux autres délits contre eux, le dossier ayant été transféré à la chambre d’accusation du Conseil judiciaire algérien, et après 3 semaines, il a décidé d’accepter l’appel du procureur, réajustant les faits et assurant le suivi complet des accusés sur 3 chefs d’accusation.