Onze personnalités de l’opposition algérienne ont dénoncé le « climat autoritaire » qui entoure les prochaines élections présidentielles dans le pays, les opposants, parmi lesquels des hommes politiques, des avocats et des universitaires de renom, ont appelé à une transition démocratique globale dans une lettre ouverte publiée dimanche, ces chiffres décrivent les prochaines élections du 7 septembre comme une « formalité inutile ». Ils ont déclaré : « L’absence de libertés civiles rend impossible la tenue d’élections légitimes. » Ils ajoutent : « L’Algérie se trouve aujourd’hui dans une situation plus critique qu’avant, compte tenu de perspectives complexes et dangereuses ».
Le message disait : « Non à la farce électorale sous la dictature !… Oui à la vraie démocratie et à la souveraineté populaire », ils ont également souligné que la politique sécuritaire menée par le gouvernement en vue des élections « continue de piétiner la volonté du peuple », les experts affirment que la liberté d’expression a décliné sous le régime du président Abdelmadjid Tebboune, soutenu par l’armée. Les journalistes et les dissidents risquent des peines de prison. Les médias critiques ne disposaient pas non plus du financement gouvernemental pour la publicité sur lequel ils comptaient pour survivre, ce message intervient environ deux semaines après que la célèbre dirigeante du Parti travailliste algérien, Louisa Hanoune, a annoncé son retrait de la course et le boycott des élections par son parti.
Hanoun, qui s’est présenté aux élections à plusieurs reprises auparavant, a déclaré que les élections de cette année se dérouleraient dans des conditions injustes et dans un « cadre législatif réactionnaire et antidémocratique », outre Tebboune, 14 candidats se présenteront aux élections. La campagne électorale devrait atteindre son paroxysme dans les deux prochaines semaines.
L’opposition algérienne dénonce le « climat autoritaire » qui entoure les prochaines élections présidentielles
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