Dans quelques semaines, les Algériens voteront à l’élection présidentielle et, malgré le black-out médiatique, une guerre de coulisses se déroule en Algérie, qui s’est soldée par des attaques contre des camions militaires, dont une a fait un mort et deux blessés en application des menaces d’anciens généraux d’entraver le déroulement de l’élection présidentielle, tandis qu’un responsable a annoncé que les centres de vote fermeraient leurs portes si des accusations émergeaient selon lesquelles le processus électoral aurait été entaché.
Face aux menaces sécuritaires émanant d’anciens faucons du pouvoir, les autorités algériennes ont confirmé qu’elles prendraient toutes les mesures pour prévenir la fraude, et ont notamment déployé un ensemble de moyens techniques, dont des dispositifs biométriques, pour détecter des données, il y a une semaine, une attaque lancée par un groupe masqué près d’un rassemblement électoral dans le sud de l’Algérie a fait 16 blessés, tandis qu’une autre attaque à Jijel, dans l’est du pays, a fait deux morts et deux blessés, les responsables locaux ont fait état de plusieurs attaques à la grenade à main qui n’ont pas fait de victimes près des frontières de Mali, un groupe inconnu avait déjà averti les Algériens de ne pas se rendre aux bureaux de vote, un tract lancé dans les rues de plusieurs Wilayas algériens indiquait que le mouvement des « Officiers libres algériens » entendait faire obstacle à ce processus frauduleux et ciblerait les bureaux de vote, la circulaire alertait les Algériens sur la nécessité de rester à l’écart des bureaux de vote le jour du scrutin et de ne pas s’exposer au danger, alors que les responsables des services de sécurité commençaient officiellement à préparer la sécurisation de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain.
En effet, une instruction adressée à toutes les unités et formations qui, en raison de ces menaces, ordonnant d’interdire aux individus de tous grades de sortir en vacances pendant la période allant du 20 août au 20 septembre, les différents services de sécurité, de police, d’autorité nationale et de gendarmerie directement concernée par la sécurisation du processus électoral seront contrainte de reporter les vacances d’été de ses salariés après la tenue des élections présidentielles, notons qu’à partir du 15 août, les membres des services de sécurité entreront en « état d’alerte » en prévision des dates liées au lancement de la campagne électorale des candidats à l’élection présidentielle de 2024, ce qui empêche les agents de sécurité pendant ces périodes de quitter leur lieu de travail ou de profiter de leurs vacances, car les camions piégés sont considérés comme une menace extrêmement dangereuse par sa capacité à accueillir de grosses charges explosives par rapport aux voitures.