Société

L’Algérie, pays des contradictions : Quand la faim et la répression se heurtent à l’adoration des oppresseurs

En Algérie, pays du gaz et du pétrole, mais aussi des contradictions par excellence, il n’est pas rare de rencontrer des citoyens qui luttent désespérément pour leur survie. Dans un pays où les gens manquent de nourriture et d’eau, où ils se battent à mort pour une bouteille de lait ou quelques pommes de terre, on trouve néanmoins des défenseurs fervents du régime en place. Même si l’on explique clairement que le général Chengriha, Tebboune, et le gang au pouvoir sont responsables de cette situation désastreuse, la réaction des opprimés est souvent surprenante. Malgré la dure réalité, ces derniers continuent de clamer : « Vive mon oncle Tebboune ».

Cette étrange équation défie toute logique, et même les plus grands analystes sociaux et psychiatres auraient du mal à l’expliquer. Nous nous noyons dans la misère, mais peu de gens osent pointer du doigt les véritables responsables, les résidents du Palais El Mouradia. Les généraux, habiles manipulateurs, ont su convaincre les citoyens qu’ils étaient victimes d’une conspiration contre le grand peuple d’Algérie.

Cet aveuglement est tragiquement illustré par l’histoire d’une femme algérienne qui, désespérée, a accouché sur un bateau de migrants en route vers l’Europe. Fuyant un pays que ses dirigeants prétendent meilleur que la Suisse ou la Suède, elle a choisi de risquer sa vie et celle de son enfant dans les eaux périlleuses de la Méditerranée. Son fils, né dans des conditions précaires mais sauvé par les garde-côtes espagnols, aura peut-être une meilleure chance de survie que celle offerte par son pays d’origine.

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Si ce bateau avait été intercepté par les garde-côtes algériens, le sort de cette femme et de son enfant aurait pu être bien plus tragique. En effet, les autorités algériennes n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur des familles entières tentant de fuir, tuant sans pitié des citoyens désespérés. Même lorsqu’ils cherchent à échapper à la tyrannie des généraux, les Algériens sont confrontés à une violence impitoyable, ramenés de force dans un pays qui leur refuse tout espoir de dignité.

Cette triste réalité démontre à quel point la répression et la manipulation des masses peuvent transformer une population en otage de ses propres dirigeants, incapable de reconnaître ses oppresseurs même en pleine crise.

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