Politique

La peur et le retard pousseront les Algériens à réélire le président Tebboune

La logique des choses veut que les sociétés cherchent par nature à élire une personne bonne et intègre, non soupçonnée de corruption, pour prendre en main les affaires du pays, développer son économie et le débarrasser de la corruption financière et administrative, mais la réalité politique en Algérie est tout le contraire, car de nombreux Algériens élisent ou réélisent des hommes politiques soupçonnés de corruption ou ayant même été reconnus coupables de corruption et de trafic d’êtres humains et de drogue.

Dans ce contexte, l’Algérie pourrait être le dernier exemple de cette réalité, puisque le candidat à l’élection présidentielle algérienne, Tebboune, obtiendra le pourcentage de voix le plus élevé, même s’il est connu pour sa corruption et que de nombreux membres de sa famille étaient en prison dans l’attente d’une enquête sur des affaires de corruption financière, alors pourquoi de nombreux Algériens auraient-ils choisi d’élire Tebboune plutôt que d’autres, malgré les soupçons de corruption qui l’entourent ? Pourquoi en Algérie tous ceux qui sont accusés de corruption accèdent-ils au pouvoir ? En fait, l’exemple de l’Algérie n’est pas une exception, mais plutôt un cas normal et récurrent, selon de nombreuses études et recherches universitaires qui ont examiné des cas similaires afin de comprendre pourquoi les sociétés arriérées, notamment celles qui sont nouvelles en matière de démocratie, continuent d’élire ou réélire les personnes soupçonnées de corruption financière, et ici il est indispensable de souligner que nous parlons de prétendues dictatures et démocraties dans lesquelles les votes sont achetés et les résultats sont truqués.

  Opportunité: Président de la Royal African Society

C’est pourquoi nous cherchons à répondre dans cet article aux raisons pour lesquelles les Algériens, en toute conscience et volonté, élisent des gens corrompus, c’est pourquoi les Algériens ont souvent tendance à négliger l’accusation de corruption en raison de leur crainte de l’oppression des généraux du fait de la proximité du candidat à la présidentielle parmi eux, d’autant plus qu’ils avaient une expérience amère lors des élections des années 1990, lorsque les Algériens voulaient être libres, alors les généraux les ont abattus comme des moutons.

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