La police kenyane a utilisé jeudi des gaz lacrymogènes dans le centre de la capitale, Nairobi, où deux journalistes ont été blessés, pour disperser de petits groupes de manifestants qui se sont à nouveau rassemblés pour dénoncer la politique gouvernementale, avant cela, les forces de police se sont déployées dans la matinée dans les rues de la capitale et ont mis en place des postes de contrôle sur les grands axes routiers, un correspondant de l’Agence France-Presse a rapporté que de petits groupes de manifestants se sont rassemblés dans le quartier commercial, centre des rassemblements précédents, scandant le slogan « Nous sommes pacifiques », tandis que de nombreux magasins fermaient leurs portes.
La police a tiré des gaz lacrymogènes, blessant plusieurs journalistes, dont deux de l’Agence France-Presse, une organisation de journalistes au Kenya a confirmé que certains policiers s’en prenaient directement aux journalistes et a condamné les « attaques violentes contre les journalistes », selon l’Association internationale de la presse en Afrique de l’Est, au moins trois journalistes ont été visés « à bout portant » par des grenades lacrymogènes, « Il est absolument inacceptable de s’en prendre à des journalistes qui exercent leur métier », a déclaré le directeur de l’information de l’AFP, Phil Chetwynd. « Dans le cas des deux journalistes de l’AFP, il était clair qu’ils étaient journalistes », la police a déclaré avoir arrêté 174 « suspects » à Nairobi et dans deux régions du pays.
Dans un rapport publié jeudi, l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières a confirmé que des « actes de violence » ont été commis par deux policiers contre des journalistes kenyans lors de précédentes manifestations « sans aucune sanction », depuis juin, le Kenya, puissance économique d’Afrique de l’Est, est témoin de manifestations menées par des jeunes contre le président William Ruto et les politiques économiques qu’il a mises en œuvre depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans.
La police utilise des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants au Kenya et blesser deux journalistes
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