Les autorités sanitaires européennes ont conseillé aux pays de l’UE d’émettre des avertissements aux voyageurs pour les régions touchées par le Mpox après que l’épidémie a été déclarée urgence mondiale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a averti vendredi que l’Europe risquait de voir davantage de cas importés en raison de la propagation du virus dans plusieurs pays africains. Cependant, l’ECDC a noté que le risque de transmission continue en Europe reste faible, à condition que les cas importés soient rapidement identifiés et contrôlés.
Cette mise à jour fait suite à la détection d’une nouvelle variante du Mpox en Suède, marquant le premier cas de cette souche en dehors de l’Afrique. Bruno Ciancio, responsable de la surveillance à l’ECDC, s’est dit préoccupé par l’aggravation de la situation en Afrique, en particulier en République démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins, où le nombre de cas est probablement sous-estimé, pour empêcher une nouvelle propagation en Europe, l’ECDC a souligné la nécessité d’une identification et d’un confinement rapides des cas. L’agence a également recommandé aux pays de l’UE et de l’Espace économique européen (EEE) d’émettre des conseils de voyage pour ceux qui se rendent dans les zones touchées par le mpox, depuis l’année dernière, le mpox se propage en RDC et dans d’autres pays africains, causant plus de 500 décès, principalement en RDC. La récente déclaration de l’OMS selon laquelle l’épidémie est une urgence sanitaire mondiale appelle à des efforts internationaux coordonnés pour faire face à la crise.
L’ECDC a souligné le risque plus élevé pour les voyageurs de l’UE/EEE qui ont des contacts étroits avec les communautés touchées dans les zones touchées par le mpox. Ils ont également noté un risque modéré pour les contacts étroits de cas importés possibles ou confirmés en Europe, il existe deux sous-types du virus mpox : le clade I, qui est plus grave et endémique en Afrique centrale, et le clade II, responsable de l’épidémie mondiale de 2022. Plusieurs pays africains sont actuellement confrontés à une épidémie de clade I et à une nouvelle souche, le clade Ib.
