Société

La Convention d’Abidjan est un outil puissant pour la protection et la gestion des communautés marines en Afrique

Lors d’une table ronde dans le cadre de la dixième session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, les participants ont affirmé hier vendredi à Abidjan que la « Convention d’Abidjan » constitue un « outil puissant » dans le domaine de la protection, de la gestion et du développement. de l’environnement marin et côtier des côtes atlantiques d’Afrique occidentale, centrale et australe. L’accord a été signé le 23 mars 1981 à Abidjan et est entré en vigueur le 5 mai 1983, ils ont expliqué qu’il couvre une zone géographique qui comprend 22 pays et un littoral s’étendant sur plus de 14 000 kilomètres, et qu’il offre de nombreuses opportunités et exigences qui aident les pays concernés à mieux gérer les ressources marines. Ils ont souligné qu’il s’agit d’une plate-forme appropriée qui favorise la mise en œuvre de nombreux programmes et intensifie les mesures pour une protection efficace du milieu marin.

Parmi les intervenants figuraient des ministres africains de l’environnement, qui ont souligné le rôle de l’Accord d’Abidjan dans le renforcement de la coopération régionale pour résoudre les problèmes environnementaux, en tenant compte de la structure gouvernementale, des différences politiques, sociales et économiques entre les parties contractantes et de leur impact sur ressources humaines et technologie, ils ont souligné la nécessité pour les pays concernés de travailler conjointement pour soutenir le secrétariat exécutif de l’accord et renforcer sa capacité à soutenir les parties, estimant qu’un engagement renouvelé est nécessaire pour utiliser les outils de coopération pour protéger et préserver la zone de l’Accord d’Abidjan, développer ses ressources. pour le bien-être de sa population et augmenter les investissements pour réaliser tous ses engagements et ses ambitions.

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Sous un autre angle, les participants au symposium ont mentionné que les régions côtières d’Afrique de l’Ouest représentent 56 pour cent du produit intérieur brut de la région, tandis que les captures légales annuelles dans les eaux ouest-africaines dépassent 1,6 million de tonnes, pour une valeur de 2,5 milliards de dollars.

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