Les élections présidentielles en cours en Algérie se déroulent dans un contexte de fortes tensions politiques et d’accusations de pratiques antidémocratiques, car l’exclusion des candidats de l’opposition soulève des questions sur l’intégrité du processus électoral et l’efficacité des mesures spéciales visant à sécuriser ces élections.
Les élections présidentielles algériennes prévues demain ont été entachées d’allégations de pratiques antidémocratiques et déloyales, seuls trois candidats sont en lice, dont l’actuel président Abdelmadjid Tebboune, après l’exclusion de 13 candidats potentiels, le gouvernement s’efforce systématiquement de neutraliser et d’isoler les voix de l’opposition, la Commission électorale nationale indépendante a fait état d’une dynamique positive dans l’inscription des électeurs, mais le manque de choix a éclipsé ces affirmations, les analystes politiques affirment que le régime actuel utilise des mécanismes juridiques et judiciaires pour étouffer les voix de l’opposition, créant ainsi une façade de démocratie tout en renforçant l’emprise du pouvoir sur le statu actuel.
Les mesures de sécurité se sont également intensifiées à l’approche des élections, les autorités affirmant avoir déjoué des complots présumés visant à perturber le processus électoral, les récentes arrestations d’individus liés à des activités terroristes présumées ont été encadrées par un récit de menaces et de complots extérieurs, cela justifie les mesures répressives prises par le gouvernement, les critiques affirment également que ces mesures étouffent non seulement la concurrence politique, mais violent également les libertés civiles, soulevant des doutes sur la possibilité d’organiser des élections libres et équitables.