Politique

Le conflit s’intensifie entre les principaux groupes parlementaires au Sénégal

La scène politique au Sénégal connaît actuellement des tensions à l’Assemblée nationale entre les principaux groupes parlementaires, à la veille de la présentation du programme attendu de politique publique, dont la date a été fixée au 13 septembre par le président de l’État, ces tensions perdurent entre les camps d’« Unis pour la même espérance », l’ancienne coalition au pouvoir qui jouit de la majorité à l’Assemblée nationale, et le groupe parlementaire (Libération du peuple), notamment après le rejet du projet de révision de la Constitution présenté par les nouvelles autorités, qui visent à supprimer le Conseil suprême des collectivités territoriales et le Conseil économique et social et environnemental.

Les représentants ont rejeté, à la majorité de 83 voix contre 80, le projet de suppression de ces deux institutions consultatives après des discussions houleuses, et le ministre de la Justice Othman Dayan a estimé qu’il était devenu nécessaire d’améliorer l’utilisation des fonds publics pour défendre le projet, les deux camps échangent des accusations de violation des règles de l’Assemblée nationale, et les tensions se sont donc aggravées entre les deux camps formés autour du Premier ministre Ousmane Songo et de l’ancien président Macky Sall, en raison de la polémique autour de la date de présentation du programme de politique publique, qui a été fixée par la majorité parlementaire le 11 septembre, avant d’être reportée au 13 du même mois par décision du président Basseru Diomai Fay.

Dans un communiqué, l’Alliance Yiwi Askanwi a condamné ce qu’elle a qualifié de « violation grave et flagrante » des statuts du Parlement par son président, Amadou Mamy Diop, et les représentants du camp Benue Buk Yakar, lors du séminaire des présidents au sein du Parlement national. Assemblée, la Yiwi Housing Alliance critique la décision de présenter le programme de politique publique le 11 septembre, estimant que cette date est en contradiction avec l’article 97 – paragraphe 3 – des statuts, qui impose un délai d’au moins huit jours pour notifier le Parlement avant de présenter ce programme. .

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