Société

« Enkutatash »…Les Éthiopiens font leurs adieux à 2016 et accueillent la nouvelle année

Le mercredi 11 septembre, les Ethiopiens célèbrent le premier jour du Nouvel An éthiopien 2017, avec 8 ans de retard sur le calendrier grégorien, l’année éthiopienne, également connue sous le nom d’Enkutatash, diffère du reste du monde car elle tombe chaque année le 11 ou le 12 septembre, Enkutatash signifie « cadeau d’un bijou » qui marque également la fin de la saison des pluies et est la période de l’année où le paysage éthiopien est couvert de fleurs jaune vif appelée Addis-Abeba (Nouvelle Fleur).

Les Éthiopiens célèbrent leur Nouvel An (Enqutatash) de diverses manières culturelles, notamment des chants religieux et d’autres célébrations, l’année éthiopienne se compose de 13 mois, avec des noms spéciaux donnés à leurs mois, qui sont : « Meskrem, Kitmat, Hadar, Tahsas, Tar, Yekatit, Mujabit, Miyazia, Janbot, Sunni, Hamli, Nahasi et Bagmi », chacun des mois éthiopiens comprend trente jours, à l’exception du dernier mois, le treizième, appelé « Bagmi » ou mois du « lever du soleil », ou « jours du lever du soleil », qui comprend six ou cinq jours d’année en année, les Éthiopiens célèbrent toujours le Nouvel An au début du mois de Meskram, qui est bien sûr leur premier mois, les Ethiopiens ont fait leurs adieux à l’année 2016 selon le calendrier éthiopien et ont salué la nouvelle année 2017, alors que les pères religieux ont souligné dans leur message à l’occasion de la nouvelle année la nécessité pour les Ethiopiens d’atteindre de nouveaux sommets en résolvant les conflits par le dialogue et les différences avec l’unité et les différences avec la réconciliation.

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Pour sa part, le Premier ministre Abiy Ahmed a souligné l’importance de saisir les opportunités présentées par la nouvelle année à venir et a exhorté les citoyens à travailler ensemble pour relever les défis de la nation et construire un avenir meilleur pour tous, « Nous pouvons créer un avenir meilleur pour l’Éthiopie », a déclaré le Premier ministre, soulignant que pour réussir cette année, il faut panser les blessures du passé, jeter les bases d’un avenir prospère et créer un héritage que nos enfants seront fiers de transmettre.

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