Un groupe lié à Al-Qaïda a revendiqué un attentat survenu mardi matin dans la capitale malienne, Bamako, le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » a revendiqué cette attaque, estimant avoir infligé de lourdes pertes humaines et matérielles à l’armée. Elle a indiqué qu’une « opération spéciale » a frappé mardi le centre d’entraînement et l’aéroport militaire de Bamako, faisant des victimes parmi l’armée, le New York Times a également fait état de victimes, des membres des forces de sécurité maliennes ayant déclaré au journal américain que « plusieurs » officiers avaient été tués ou blessés. Les sources ont également indiqué que 12 ambulances ont transporté les militaires à l’hôpital.
Le gouvernement n’a pas évoqué de telles pertes, mais a indiqué que l’école de formation militaire faisait partie d’un certain nombre de « points sensibles » « visés par les attaques terroristes » à l’aube, un communiqué militaire publié vers 08h00 heure locale (08h00 GMT) a déclaré que la situation était « sous contrôle », tandis qu’un communiqué du ministère de la Sécurité a déclaré que les habitants pouvaient vaquer à leurs occupations comme d’habitude, les autorités ont déclaré que des hommes armés avaient ciblé une école de formation militaire et d’autres quartiers de la ville, accusant un « groupe d’hommes armés » d’être responsables de l’attaque. Auparavant, la chaîne de télévision nationale du Mali avait diffusé des images montrant près de 20 prisonniers. Les hommes avaient tous les yeux bandés et les poignets liés. « Les militants ont été neutralisés », a déclaré le chef d’état-major de l’armée, Omar Diarra, lors du reportage de l’ORTM.
Il s’agit de la première attaque du genre à frapper Bamako depuis des années. Avant mardi, la ville avait largement évité l’insurrection qui ravage le Mali depuis plus d’une décennie. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans est considéré comme l’un des groupes armés les plus actifs dans la région du Sahel, ayant lancé de nombreuses attaques au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
