Les autorités burkinabè ont annoncé avoir déjoué une nouvelle tentative de déstabilisation du pays, planifiée par des Burkinabés résidant à l’étranger, notamment l’ancien président par intérim, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et d’autres personnalités, le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahmoudou Sana, a déclaré dans une déclaration à la télévision nationale : « Depuis plusieurs mois, nos services de renseignement, en coopération avec la coalition sahélienne, surveillent de près un vaste réseau déstabilisateur, actif à l’étranger et doté d’extensions internes qui menacent. notre souveraineté nationale.
Il a souligné que des individus résidant en République de Côte d’Ivoire sont actifs dans un « projet de sabotage contre notre pays », et que ces personnes, soutenues par certains services de renseignement affiliés aux puissances occidentales, sont constituées de civils d’origines diverses, ainsi que des militaires et anciens militaires qui ont quitté le pays pour participer à des opérations de propagande et de sabotage, le ministre burkinabè a expliqué : « Grâce au suivi constant de leurs activités, plusieurs tentatives de déstabilisation ont été contrecarrées, mais leurs cerveaux ont recours à une nouvelle tentative », le ministre burkinabè de la Sécurité a ajouté que le groupe entendait, dans un premier temps, commettre des actes de violence contre des civils innocents pour ensuite s’attaquer aux institutions républicaines et à d’autres points sensibles.
Il a déclaré que la première attaque menée par ces conspirateurs a été l’attaque de Barsalogo, le samedi 24 août 2024, qui visait à « tuer le plus grand nombre de civils » pour créer un état de panique et de chaos au sein de la population et semer la confusion dans le pays en général pour faciliter la mise en œuvre de l’opération principale, le ministre Mahmoudou Sana a souligné que le plan prévoyait l’infiltration de plusieurs groupes terroristes, il a révélé le lancement immédiat d’une opération antiterroriste pour répondre à ces projets visant à déstabiliser la stabilité, notant que les premières enquêtes ont indiqué que ce complot a été ourdi par des citoyens burkinabè résidant à l’étranger.
