Le Parlement éthiopien a élu le ministre des Affaires étrangères Taiye Atseki Selassie comme président du pays, un poste honorifique, succédant à Sahle-Work Zewde, dont le mandat s’achève fin octobre, Taiye Atseki Selassie (68 ans) succède à Sahle-Work Zewde, devenue en 2018 la première femme à occuper ce poste dans ce pays d’Afrique de l’Est, après le vote, le président du Parlement Tages Shafo a annoncé « l’élection de Taiye Atseki Selassie comme nouveau président de la République fédérale démocratique d’Éthiopie », avec seulement 5 représentants s’abstenant de voter.
Taiye Atseki Selassie a ensuite prêté serment constitutionnel en présence du Premier ministre Abiy Ahmed, avant que le président sortant ne lui remette la constitution, il devient ainsi le cinquième président de l’Éthiopie depuis l’adoption de la constitution de 1995, qui stipule que le président est élu pour un maximum de deux mandats de 6 ans chacun. Taiye a été nommé ministre des Affaires étrangères en février 2024, a été représentant de l’Éthiopie auprès des Nations Unies (depuis 2018) et ambassadeur de son pays en Égypte (2017-2018), Ahmed. Samedi, Sahli-Warq a publié un message court et quelque peu énigmatique sur X, laissant entendre qu’elle était mécontente d’être restée silencieuse pendant un an.
Au cours de sa présidence, elle a lancé plusieurs appels à la paix à travers le pays, même si elle a été critiquée pour ne pas s’être davantage exprimée sur les violences basées sur le genre pendant les deux années de guerre civile au Tigré. Mais on pense qu’elle n’était pas satisfaite des conflits actuels dans les régions d’Oromia et d’Amhara. À Amhara, les forces fédérales combattent une milice locale, tuant des centaines de personnes et accusant les forces de sécurité de crimes contre l’humanité. Le remplacement de Sahle-Work signifie que la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan est actuellement la seule femme chef d’État en Afrique.
