Dans le village de Kumbo, dans la province du Cap oriental, six personnes ont été tuées hier soir, dimanche, selon ce qu’a annoncé la police sud-africaine, dont le porte-parole, Siphokazi Mawisa, a déclaré dans une déclaration aux médias : « Selon les informations préliminaires « D’après l’enquête, six personnes ont été tuées, et il s’agissait de membres du groupe. Lors d’un forum de la police locale dans la ville de Godini, elles ont été tuées par des assaillants inconnus qui ont pris la fuite », a-t-il ajouté, précisant que les circonstances de cette violente attaque font toujours l’objet d’une enquête.
Cet incident fait suite à un massacre survenu la semaine dernière à Lusikisiki, dans la province du Cap oriental, au cours duquel 18 personnes ont été tuées, dont 15 femmes, selon un porte-parole de la police locale, « ce qui s’est passé dans le village de Lusikisiki est un triste incident, une tragédie », ces deux incidents surviennent deux semaines après que le gouvernement local du Cap oriental, la municipalité de Nelson Mandela Bay et la police sud-africaine ont signé un accord de coopération visant à renforcer les efforts de lutte contre le crime organisé et à améliorer la sécurité au sein de la communauté.
Alors que les Sud-Africains considèrent leur pays comme l’un des pays les plus dangereux au monde, seuls 30 % d’entre eux déclarent s’y sentir en sécurité.
Il convient de noter qu’entre avril et juin 2024, environ 6 198 meurtres et 9 000 viols ont été enregistrés, des chiffres inquiétants qui suscitent un sentiment d’insécurité dans ce pays d’Afrique australe.
