Aujourd’hui, un sommet tripartite se tiendra dans la capitale érythréenne, Asmara, réunissant la Somalie, l’Égypte et l’Érythrée, pour discuter des défis auxquels sont confrontés la Corne de l’Afrique et la région de la mer Rouge, le sommet devrait aboutir à l’annonce d’une alliance militaire comprenant les trois pays pour faire face à l’influence croissante de l’Éthiopie dans la région, le président somalien Hassan Sheikh Mohamud est arrivé à Asmara mercredi, tandis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi y est arrivé jeudi, le gouvernement somalien a défendu le récent accord de sécurité signé avec l’Égypte, le décrivant comme similaire aux partenariats existants avec les États-Unis, la Turquie, l’Union européenne et les États du Golfe.
Le conseiller à la sécurité nationale somalienne, Hussein Cheikh Ali, a confirmé que les forces égyptiennes pourraient participer à la Mission de soutien et de stabilisation de l’Union africaine en Somalie (AUSSOM), qui devrait remplacer la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) d’ici janvier 2025. que la décision concernant la participation des forces égyptiennes à cette opération appartient uniquement au gouvernement fédéral somalien, en septembre, l’Égypte a livré une importante cargaison d’armes à la Somalie, notamment des canons anti-aériens et de l’artillerie, dans le cadre de l’accord de sécurité entre les deux pays, au grand désarroi de l’Éthiopie, l’Égypte et Djibouti ont également proposé de contribuer à la nouvelle mission de maintien de la paix de l’Union africaine, que la Somalie a accueillie favorablement dans le cadre de ses efforts visant à stabiliser le pays.
Dans un contexte connexe, le ministre somalien de la Défense, Abdelkader Mohamed Nour, a expliqué que les forces éthiopiennes ne participeront pas à la prochaine mission de l’Union africaine pour soutenir la Somalie à moins qu’elles ne se retirent du mémorandum d’accord avec le Somaliland, qui accorde à l’Éthiopie l’accès à la mer Rouge en la région séparée, permettant… De construire une base navale en échange d’une reconnaissance diplomatique.
