L’édition de cette année de l’Africa Oil Week, qui s’est ouverte hier vendredi au Cap (à 1 470 km de Pretoria), rassemble des responsables gouvernementaux et des dirigeants de l’industrie en Afrique pour discuter de l’innovation, de l’investissement et de la croissance dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’énergie. Les participants ont souligné que parvenir à un boom des secteurs pétrolier et gazier en Afrique pourrait transformer les économies à faible croissance de nombreux pays africains et assurer le développement et la sécurité énergétique du continent.
Ils ont également souligné que pour fournir des services d’assainissement, de santé et d’électricité à plus d’un demi-milliard d’Africains vivant dans l’obscurité totale la nuit, les pays africains doivent explorer leurs ressources naturelles et s’engager dans la transition énergétique de manière juste et pratique, dans ce contexte, il a exhorté les investisseurs à regarder au-delà de la transition mondiale vers les énergies renouvelables et à reconnaître le potentiel inexploité des réserves de pétrole et de gaz de l’Afrique, Gareth Ackerman, coprésident du Conseil des biens de consommation d’Afrique du Sud, a appelé au renforcement de la coopération entre les gouvernements et le secteur privé pour lutter contre les déficiences des infrastructures et les obstacles qui entravent le développement du secteur pétrolier et gazier sur le continent. confiance dans les réserves pétrolières et gazières offshore du continent, en particulier à la lumière des récentes découvertes prometteuses dans certains pays d’Afrique de l’Ouest et australe, comme la Namibie.
Parlant de la transition énergétique en Afrique, les intervenants ont souligné que les pays africains doivent définir leur approche en matière de justice climatique et de transition énergétique, comme cela a été évident lors du premier sommet africain sur le climat.
