La Cour suprême du Kenya a décidé que l’affaire contestant la destitution du vice-président Rigate Gachagwa devait être renvoyée devant le juge en chef, le juge en chef Lawrence Mugambi a appelé à la formation d’un comité de trois juges pour examiner la requête de Gachagwa, soulignant le grand intérêt du public pour cette affaire, le Parlement kenyan a voté mardi en faveur de 11 chefs d’accusation contre Gachagwa, notamment pour enrichissement personnel et incitation à la haine ethnique. Le vice-président a nié toutes les accusations et a déclaré que l’affaire était ridicule. Le Sénat devrait discuter des accusations et voter sur sa destitution la semaine prochaine.
Gachagua a déclaré que la proposition de destitution était basée sur des mensonges qui constituent une « exécution politique calculée », selon des documents judiciaires consultés par Reuters, le fossé entre le vice-président et le président William Ruto, qu’il a soutenu lors des élections de 2022, a été révélé après des manifestations meurtrières cette année contre les propositions d’augmentation des impôts et du coût de la vie, Gachagwa a provoqué la colère de nombreux membres de la coalition de Ruto en qualifiant le gouvernement d’entreprise et en suggérant que ceux qui ont voté pour la coalition devraient avoir la priorité dans les emplois du secteur public et les projets de développement. L’acte d’accusation cite ces commentaires, qu’il qualifie de « hautement incendiaires ».
La campagne visant à évincer Gachagwa a divisé les Kenyans, certains affirmant que le Parlement devrait se concentrer sur l’économie plutôt que sur la politique, tandis que d’autres ont appelé à la démission de Ruto et de son adjoint.
