Politique

L’Égypte, l’Érythrée et la Somalie conviennent de former une nouvelle alliance régionale dans la Corne de l’Afrique

L’Égypte, la Somalie et l’Érythrée ont annoncé la formation d’une nouvelle alliance régionale dans la région de la Corne de l’Afrique, à l’issue d’un sommet tripartite tenu aujourd’hui par les chefs des trois pays dans la capitale, Asmara, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, son homologue somalien Hassan Sheikh Mahmoud et son homologue érythréen Isaias Afwerki se sont engagés à travailler ensemble pour maintenir la sécurité régionale, à la lumière des tensions croissantes dans la Corne de l’Afrique.
Les trois présidents ont souligné la nécessité de « respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale des pays de la région », de « faire face aux ingérences dans les affaires intérieures des pays de la région » et de « coordonner les efforts conjoints pour parvenir à la stabilité régionale et créer un climat propice au développement commun et durable, les présidents ont convenu d’approfondir leur coopération tripartite pour aider la Somalie « à faire face à divers défis internes et externes, et permettre à l’armée nationale somalienne de faire face au terrorisme sous toutes ses formes, de protéger ses frontières terrestres et maritimes et de préserver l’intégrité de ses territoires ».
Le sommet a également discuté des crises au Soudan et en mer Rouge, au cours desquelles il a été convenu de former un comité des ministres des Affaires étrangères des trois pays pour une « coopération stratégique dans tous les domaines », la tenue de ce sommet intervient à la lumière de la poursuite de la guerre au Soudan et des tensions dans les relations entre Mogadiscio et Addis-Abeba, sur fond d’accord controversé entre l’Éthiopie et la « République séparatiste du Somaliland » et de la situation dans le pays, les relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée se sont encore détériorées récemment, et les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie se détériorent également dans le contexte de l’immense barrage de la Renaissance, que le Caire considère comme préjudiciable à sa sécurité hydrique.

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