Un parti d’opposition tanzanien a déclaré que des assaillants inconnus avaient kidnappé, battu et blessé un haut responsable du parti et l’avaient jeté dans une forêt, un mois après l’enlèvement et l’assassinat de l’un des dirigeants du parti, le Chadema, le principal parti d’opposition, a déclaré que la secrétaire à la publicité de l’aile féminine du parti, Aisha Macano, avait été kidnappée dans la ville de Kibiti, dans l’est du pays, alors qu’elle exerçait ses fonctions officielles, « Les motocyclistes l’ont trouvée dans un très mauvais état de santé et souffrant de douleurs intenses », a indiqué le parti sur la plateforme de réseau social X.
Chadema a déclaré que les ravisseurs de Machano voulaient des détails sur qui leur avait ordonné de brûler les vêtements présentés par la présidente Samia Suluhu Hassan lors des célébrations de la Journée internationale de la femme 2023 dans la région du Kilimandjaro. Le parti a déclaré : « Elle a été transférée à l’hôpital pour recevoir un traitement et a été admise aux soins intensifs pour des soins médicaux supplémentaires », pour sa part, le porte-parole de la police, David Missimi, a déclaré qu’après avoir reçu des informations selon lesquelles Machano avait été retrouvé dans une forêt à Kibiti, les policiers avaient ouvert une enquête sur l’incident. Il a déclaré : « Nous demandons au public de rester calme car l’enquête fournira des détails sur ce qui lui est arrivé, les causes de l’accident et les personnes impliquées, et nous engagerons des poursuites judiciaires en fonction des preuves disponibles ».
Machano est le deuxième haut responsable de l’opposition à être kidnappé et torturé en deux mois. Au début du mois dernier, des hommes armés ont kidnappé Ali Kibao, membre du secrétariat du parti Chadema, dans un bus alors qu’il se rendait de Dar es Salaam à la ville côtière de Tanga, le corps de Kibao a été retrouvé plus tard dans la banlieue de Dar es Salaam avec des signes indiquant qu’il avait été battu et qu’on lui avait versé de l’acide sur le visage, avait déclaré son parti à l’époque.
